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2017-07-18T02:47:25+02:00

N'oublie jamais que tu t'appelles Ruth... Chapitre 5

Publié par Hanna Golt'

Chapitre 5 : La mort n’est qu’un étape de la vie. 

                                                                Margot
 
Je suis en train de marcher vers le «Café Troca» pour retrouver Camille. Apparement, elle a quelque chose à me confier de la plus haute importance. Il n’y a qu’elle qui est arrivée à faire sortir de ma torpeur. Cela fait plusieurs semaines que je ne fais que travailler. Depuis, ce qui s’est passé avec le Duc, que j’ai qualifié « d’incident », je ne suis plus tout à fait la même. Le rapport avec mon corps et ma vision des choses, ont changés car maintenant, j’ai honte. Oui, j’ai honte de moi ! Me déshabiller est une véritable torture. Les hématomes qui ne sont pas, tout à fait partis, sont là pour me rappeler qu’avec Olivier, je dois filer droit ! 
 
Le lendemain, de ce qu’il s’est passé entre nous, il a pourtant eu une conduite exemplaire. Il a vraiment tout fait pour racheter sa conduite ignoble de la vielle. Les colliers, les étoffes somptueuses et même la signature du bail de mon atelier, rue Saint-honoré n’ont eu qu'un goût amer. Ce qui me console, c’est qu’au moins, j’ai épousé, un homme d’honneur en affaire, à défaut de l’être en privé. Dans la foulée, il a demandé, à plusieurs des couturières du Printemps de venir me rejoindre quelques heures par jours, lorsque les machines et les tissus seront livrés.
Avec lui, je continue de jouer le jeux car je me rends bien compte que j’ai plus à y gagner qu’à y perdre. Je garde en tête que tôt ou tard, je me vengerai et il me payera pour ce qu’il m’a fait. 
Aux dires de papa, l’état de maman s’est vraiment dégradé, et je n’ai toujours pas le droit de venir la voir, car en femme têtue qu’elle est, elle s’y oppose farouchement. Comme, elle me manque ! Le seul échappatoire que j’ai trouvé pour ne plus penser,  à cette accumulation de soucis, c’est de concentrer autant que je peux à ma future collection de prêt-à-porter. 
Je reste des heures à ma table à desseins, en travaillant comme jamais. Je suis même en train de plancher sur une nouvelle idée : créer des chaussures à talons vertigineux qui ne seront plus seulement réservées aux filles de joies qui travaillent dans les cabarets et les bordels. Je suis en train de démocratiser ce style de talons en les rendant classes et élégantes. 
Elles seront disponibles aussi bien en vernis qu’en cuir véritable. Je suis persuadée que toutes les femmes vont se les arracher car figurez-vous, que j’ai fait faire un prototype, de huit centimètres que j’ai osé les porter pour aller à la poste. Eh bien, pas moins de trente deux femmes qui m’ont croisées, m’ont demandées, où elles pourraient se procurer la même paire que moi. Ce jour-là, j’ai compris un concept de vente imparable: Il n’y a pas mieux que le créateur pour porter ses propres créations ! Voilà tout ! 
 
À part cela, ce matin, j’ai eu la confirmation de ce que je craignais depuis quelques semaines…J’ai dans le ventre un petit cadeau de ma nuit d’amour du soir de « l’incident ». Le docteur vient juste de m’annoncer que je suis belle et bien enceinte. Je ne l’ai encore dit à personne.  
Ce que je ne m’attendais pas, c’est que cette nouvelle vient éclairer mon ciel brumeux qu’est ma vie en ce moment. Pourtant, il y a peu, j’étais persuadée que je ne voulais pas d’enfants mais maintenant qu’il est là, tout est différent. Je me dis que si le pire arrive à maman, au moins papa pourra se réjouir d’être grand-père. C’est avec ses pensées, que je pousse la porte du «Café Troca ». 
 
Je repère tout de suite Camille, mais j’ai besoin d’une bonne minute pour la rejoindre car je suis époustouflée par la beauté des lieux. Même si, je suis venue des million de fois avant les travaux, le café n’a plus rien avoir avec celui que j’ai laissé. L’endroit est bondé de beau monde. Mon amie me fait des grands signes pour que je l’a rejoint. Je suis sincèrement contente de la revoir, et l’embrasse plus fort qu’à l’accoutumée. Elle-même est surprise par cet élan de câlineries, d’ailleurs elle ne se fait pas prier pour me le faire remarquer. 
Peut-être que ce petit être qui pousse en moi, me pousse à être une meilleure personne…Qui sait ? 
 
– Ouhou Marg’ ! Tu es avec moi ou dans la lune ? 
– Avec toi, que crois-tu ? 
Je ne perds pas une seconde et lui demande, très curieuse, de quoi elle voulait me parler de si important. Je suis rassurée qu’au moins, je n’ai pas perdu mon goût pour les ragots. C’est déjà ça ! 
– Tu ne veux pas que nous commandions d’abord ? Je meurs de soif. 
– D’accord mais juste un thé parce que je dois retourner travailler à l’atelier. 
– Arrête un peu ! Laisse donc le travail de côté et goûte-moi, les minis-viennoiseries d’ici. C’est à tomber par terre. Garçon ? Garçon ? Par ici ! 
Le serveur arrive, je ne lui jette aucun regard car je suis en train de me demandée si j’ai envie de dire à Ca’ que j’attends un enfant. Elle passe commande quand soudain le garçon du café répond : 
– Très bien, Madame. 
D’un coup sec, je le relève la tête parce que je connais cette voix ! Je la connais même très bien, puisqu’elle vient souvent me hanter avant de dormir. 
– Mathieu ? 
– Bonjour Madame Jaluzot.
 
Madame Jaluzot ? Tiens, tiens, si mes souvenirs sont bons, il n’était pas aussi pompeu/prout-prout la dernière fois que je l’ai vu. Peut-être que depuis qu’il travaille ici, il a compris les règles sociales...Ce qui est bien dommage, j’aimais bien son côté galopin ! 
– Je ne savais pas que vous travaillez ici ? 
– Depuis la réouverture, Madame. Benjamin est là aussi, il travaille dans la salle juste d’à côté.
J’ai l’impression que cette information ne m’est pas vraiment destinée. Cela m’étonnerai que Camille en est quelque chose à faire de savoir que le fils de Madame Weil, mon ancienne cuisinière travaille aussi, ici. 
– Très bien ! Vous nous apportez nos thés. 
– Tout de suite, mesdames. 
Mais à peine, il tourne les talons qu’il percute de plein fouet, un autre serveur qui portait un plateau chargé de vaisselles. Quand tout cest renversé, cela fait un tel vacarme que tous les clients se sont retournés vers ce pauvre Mathieu qui se confond d’excuses. 
Le problème et aussi vite résolu, en deux minutes, ils ne sont pas moins de six employés venus pour tout nettoyer alors je me recentre sur Camille: 
– Alors, que voulais-tu me dire ? 
– Bon, je me lance. Disons que j’ai une amie…
– Qui ? Je la connais ? 
– Non ! Je t’en supplie, fait un petit effort pour ne pas m’interrompre ! Donc, cette amie est mariée et il y a peu de temps, elle a découvert un truc bizarre sur son mari. 
J’adore ce genre de sujet croustillant ! Ce qui m’inquiète, c’est que je sais très bien que Camille parle d’elle ! Qui d’autre sinon !?  
– Elle a découvert que son mari aimait se maquiller…
– QUOI ? DIDIER AIME SE MAQUILLER ! 
– Mais t’es folle ou quoi ? Baisse d’un ton, allons ! 
– Pardon ! Pardon ! Mais je suis trop choquée, comment c’est possible et surtout comment tu t’en es rendu compte ? 
– D’abord ce n’est pas Didier ! 
– A d’autre, Camille Marivaux ! 
Et là, elle me déballe tout d’un trait, en oubliant même de respirer. On aurait dit qu’elle avait gardé ça en elle depuis tellement longtemps que ça allait exploser si cela ne sortait pas d’un coup:
Depuis leur mariage, il y a trois ans, elle et Didier avaient eu en tout et pour tout, quatre voir cinq rapports amoureux qui ont débouchés sur deux grossesses. Elle pensait que chez tous les couples pratiquants catholiques cela se passait de cette manière. Lui, travaillait beaucoup, elle s’occupait avec la nounou des enfants et n’avaient jamais le temps de se retrouver. 
Le soucis étant, que lorsqu’elle allait voir son mari, il l’a repoussé en lui assurant qu’elle était possédée par le diable. Elle trouvait cela étrange mais elle s’était fait une raison et n’essayait même plus. Mais depuis peu…elle avait rencontré quelqu’un et tout avait changé ! Elle avait compris qu’elle était complètement normale et qu’elle avait beaucoup d’amour à donner et à recevoir ! 
– QUOI ? Et les liens sacrés du mariage, tu les as mis où ? 
– Tu crois que je ne le sais pas ! J’ai bien conscience que ce que jai fait est mal mais il faut que tu comprennes que j’étais malheureuse comme la pierre. Pendant trois mois, avec mon amoureux secret, j’ai vécu comme dans un rêve. Et puis ma conscience de catholique m’a rattrapé ! En plus, mon mari commençait à avoir des soupçons alors j’ai rompu avec mon amant. Cela m’a arraché le coeur mais je n’avais pas d’autres choix si je ne veux pas finir cramer en enfer.  
– Je pense que tu as bien fait mais comment as-tu su pour le maquillage? 
– Un soir, au lieu que ce soit la nounou qui couche les enfants, j’ai renvoyé, Géraldine chez elle. Je suis tellement malheureuse qu’il n y a que le sourire de mes enfants qui m’empêche de pleurer toute la journée . Au bout de dix minutes, Henry et Sophie se sont endormis en un clin d’oeil alors que d’habitude cela prend beaucoup plus de temps. Sans faire de bruits, je suis revenue dans notre chambre et là je découvre le visage de Didier complètement maquillé mais encore plus que toi et moi réunis ! 
En une seconde, Camille et moi, explosons de rire tellement la situation est horrible et folle à la fois. Je ne peux plus m’arrêter de rire, jusuq'à m’en tenir les côtes. À plusieurs reprises, nous essayons de nous calmer, mais c’est impossible, le visage de Didier maquillé narrête pas de revenir dans ma tête ! Nous rions encore quand Mathieu arrive à notre hauteur et pose notre commande sur la table. J’arrive à me calmer quand mon grand serveur me chuchote à l’oreille :  
– Je suis heureux de te revoir et surtout de te voir rire Margot ! 
Et il s’éclipse… je me rends compte que je ne veux pas qu’il parte ! Je veux qu’il reste avec moi et qu’il continue de me chuchoter des choses à l’oreille mais instinctivement je touche mon ventre. Je me rappelle à l’ordre ce qui mets fin à toutes mes pensées de pécheresse que je suis ! 
Tout à coup, l’une de mes domestiques se plante en face de moi avec une drôle de tête. 
– Martine ? Qu’est ce que vous faite là ? Et puis, quelle est cette tête d’enterrement que vous me faites ? 
– Madame…C’est le Duc Jaluzot qui m’envoie vous prévenir que Madame votre mère…
 
Et là, je sais ! Pas besoin qu’elle m’en dise plus. Je sais que maman est partie. Je ne dis rien, je me lève, marche quelque pas à peine, et m’effondre. Dans ma chute, je me cogne la tête contre un guéridon.  Je me retrouve quasi par terre. Cest semi-inconsciente, que j’entends les autres clients qui murmurent en ma direction. Je ne fais pas attention à tout ce qui m’entoure car je ne ressens que tristesse et douleur. Je sens aussi deux mains puissantes me soulever, me porter et m’emmener loin, très loin du bourdonnement. J’ouvre à peine les yeux, parce que je ne veux pas me réveiller de ce cauchemar. C’est étrange mais de savoir que je suis dans les bras de Mathieu me réconforte. Je ne souhaite qu’une chose : mourir dans ses bras. 
                                                         Mathieu 
 
Cela fait huit semaines que je n’ai pas revu Margot, bien que son visage obsède toutes mes pensées. Chaque fois que je veux rêver d'elle, je suis systématiquement interrompu par Benjamin qui n’est pas au mieux de sa forme. Sa belle a rompu et lui n’en peut plus de chagrin. Pour être honnête, je me disais qu’avec sa femme mariée, ce n’était qu’une amourette mais j’ai la preuve aujourd’hui que c’est bien plus que ça. Il passe le plus clair de son temps dans ma chambre de bonne, à recaser son amour pour elle. Il ne mange presque plus et me parle pendant des heures de la façon dont sa dame l’a quitte. Je ne cesse de lui dire qu’elle a bien fait car si son mari l’avait su, il l’aurait tué et Camille avec ! Mais malheureusement, mes paroles ne lui font aucun effet, et il continue de s’accrocher à leur souvenirs communs. 
 
Je continue d’écrire régulièrement à ma famille. Je ne manque pas de leur dire combien mon travail me plait et que Monsieur Thomas est content de moi. Il dit que je suis celui qui lui coûte le moins cher, car à mon actif je n’ai encore cassé que deux verres. Pourvu que ça dure ! Depuis la soirée chez le Duc Jaluzot, j’espère tous les jours, voir débarquer Margot dans le café. Comme son amie, Camille continue de venir prendre un thé, malgré sa rupture, je me dis qu’il y a de fortes chances pour qu’elle vienne la rejoindre un de ces jours. Ben a trop mal pour faire comme si de rien n’était alors c’est moi qui m’occupe généralement de sa bien-aimée. Bien sûr, Camille ne sait même pas comment je m’appelle et ne se doute pas que je connais son secret. Mais avant hier, lorsque je lui servais un petit pain au sucre, elle m’a demandé de façon subtil, si un autre serveur qui a un prénom commençant par la lettre B.. quelque chose, travaillait toujours dans le café. 
Je lui ai répondu par l’affirmatif et elle n’a plus rien dit. Je me suis empressé de le répéter à mon ami, et je n’aurai jamais dut ! Alors, certes il a retrouvé le sourire mais pendant la plonge, il m’a demandé de lui répéter pas moins de trente fois ce qu’elle m’avait dit mot pour mot. A la fin, je n’en pouvais tellement plus que je l’ai menacé que si il me demandait encore une fois de lui redire, j’allais noyer sa tête dans le savon !  
Il était parti d’un grand rire et m’avait éclaboussé avec l’eau de la vaisselle. 
 
Ce matin, j’étais parti de bonne heure au boulot car Monsieur Thomas m’avait demandé de former Louis, le petit nouveau. J’étais ravi que le patron me confie cette tâche, cela voulait dire qu’il me faisait confiance. Vers dix heure trente, entre deux clients, pendant que j’expliquais le fonctionnement du service, je l’ai vu. C’était elle, ma blonde à la taille haute et fine ! Enfin, elle franchit cette porte ! Louis me donne un coup de coude, mais je ne lui réponds pas car je suis trop subjugué de la voir. Je laisse tout en plan et cours voir Benjamin pour lui dire : 
– Elle est là ! 
– Tu vois ce que je t’avais dit ! Tôt ou tard elle finirait par venir boire le thé avec sa briseuse de coeur qui lui sert d’amie ! Juste Math’, n’oublie pas qu’elle aussi est mariée et qu’elle ne te regardera jamais ! 
– Je le sais bien ! Et toi avec ta Camille, essaye de passer à autre chose ! 
– Jamais je ne passerai à autres chose ! Aucune femme ne m’a rendu aussi accro et pourtant j’en ai connu des femmes. Mince, le patron nous fixe, faut qu’on y retourne. Ah ! Au fait, je dois aller à la mairie, faire tamponner ma carte d’identité et mon passeport comme quoi je suis juif. Comme si, mon nom de famille ne suffisait pas ! T’es d’accord de venir avec moi après le service, ça me gave d’aller tout seul. 
– Sans problème ! 
J’ai bien fait de retourner à mon service car Camille lève la main et attend que l’on prenne sa commande. J’arrive à elle, et pendant que je note ce qu’elles veulent, je décide d’ignorer Margot tellement mon coeur bat dans ma poitrine. La gorge sèche, je conclue par un simple, très bien. Je veux partir mais elle me dit : 
– Mathieu ? 
D. merci elle me parle ! 
 – Bonjour Madame Jaluzot.
Sont les seuls mots que j’ai trouvé à répondre. Je n’allais pas en public, l’appeler par son prénom ! Je suis heureux quand elle me demande : 
– Je ne savais pas que vous travaillez ici ? 
– Depuis la réouverture. 
Par esprit de loyauté envers mon ami, je me sens obliger de rajouter que Ben aussi travail là alors que je sais très bien qu’elle le sait! Je sens que ma remarque l’a agacé puisqu’elle me congédie et me donne l’orde de lui apporter leur boissons : 
– Tout de suite. 
Je suis tellement nerveux d’avoir revu cette beauté de Margot que je percute, Louis qui a débarrassé toutes les tables. C’est dans un bruit assourdissant que toute la vaisselle se fracasse en mille morceaux. J’ai parlé trop vite ce matin et Monsieur Thomas va revenir sur ses paroles ! Ça m’apprendra ! La vanité est un vilain péché. Heureusement, plusieurs serveurs accourent pour nous aider à tout déblayer. 
 
Je retourne en cuisine et m’occupe des boissons en premier, comme on me l’a appris. Un client peut bien patienter plusieurs minutes tant qu’il a à boire. Je pose les deux théières et ajoute des petits gâteaux sur les soucoupes. Je reviens vite en salle lorsqu’au loin, je vois, les deux amies prisent d’un véritable fou rire. Je les trouve magnifiques et je ne veux pas les déranger ! 
 
Quand je ne peux vraiment plus attendre, je viens déposer leur plateau toujours en les entendant rire comme des folles. 
Une fois, que j’ai tout déposé, je ne peux pas me résoudre à ne plus parler à ma pimbêche parisienne préféré. Pousser par une source de courage soudaine, je prends le risque de me faire renvoyer et chuchote à son oreille : 
– Je suis heureux de te revoir et surtout de te voir rire Margot ! 
En une seconde je m’éclipse avant que quelqu’un ne remarque mon audace. Je m’éloigne vers les clientes d’à côté même si mes yeux font de constants vas et vient vers la table qui m’intéresse. C’est là que je remarque qu’une des employés de Margot que j’avais vu chez les Jaluzot lors de la fameuse soirée, lui annonce quelque chose. 
 
Je la vois, le visage grave, se lever, marcher vers la sortie quand tout à coup, elle s’effondre. Lâchant tout, je cours le plus vite possible pour la rattraper. Hélas, je n’ai pas le temps d’arriver que sa tête a déjà percuté l’un des guéridons. Je la prends dans mes bras, la serre le plus possible pour calmer mes tremblements tellement j’ai peur. 
Je m’efforce de ne pas penser au pire même si je sens que j’ai les mains recouvertes de sang. Elle a l’air inconsciente mais ouvre un oeil, me sourit, et resserre son étreinte en retombant dans un sommeil profond. 
Ce qui m’inquiète c’est que ce n’est pas seulement le sang qui coule de sa tête du à sa chute mais le sang qui coule abondamment le long de sa jambe…
 
À suivre mardi prochain, mes chéris ! 
N'oublie jamais que tu t'appelles Ruth... Chapitre 5
N'oublie jamais que tu t'appelles Ruth... Chapitre 5
N'oublie jamais que tu t'appelles Ruth... Chapitre 5
N'oublie jamais que tu t'appelles Ruth... Chapitre 5

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